Présentation :
L’auteur :
Thierry Ichelmann est consultant en Ingéniérie éducative.
Professeur agrégé de Mathématiques et formateur d’enseignants, cet ancien responsable de l’Association Générale des Étudiants Martiniquais, dans les années 80 à Paris, s’est toujours engagé pour plus de justice sociale, pour une société plus solidaire.
Auteur, concepteur d’ouvrages et de revues pédagogiques, Thierry Ichelmann est également un observateur particulièrement attentif de la situation de son pays.
Ses livres :
- Martinique Quels choix pour l’avenir ?
Ce livre s’adresse à tous ceux qui souhaitent comprendre la société dans laquelle ils vivent, afin de pouvoir mieux y agir. Il s’adresse également à tous ceux qui observent la société martiniquaise actuelle, qui s’interrogent, et désirent avoir un éclairage spécifique sur les événements que nous vivons depuis déjà de longs mois. Il s’adresse enfin à tous ceux qui souhaitent poursuivre leur réflexion, et pouvoir, en leur âme et conscience, prendre leur décision, quant au double choix qui leur est proposé, les 10 et 24 janvier 2010.
Essai
– Parution: 2009
– 68 pages
– Format: 140×190 mm
– ISBN : 9782918141105
– Prix : 12 euros
- Un autre monde nous est possible, Point de vue d’un naïf.
Dans ce livre , Thierry Ichelmann souligne que des particularités des anciennes colonies d’Amérique, enrichies par la traite négrière dite également Atlantique, rappellent la devise de William Lynch «Diviser pour mieux régner» et s’appliquent toujours à la Martinique. Il dénonce une rivalité féroce entre deux clans, c’est-à-dire les descendants des esclaves et ceux descendants des esclavagistes. Cette rivalité nuit à la formation d’un peuple martiniquais uni. Il la définit comme un affrontement entre affirmation identitaire et volonté de développement. Ce clivage produit d’un passé de souffrance, d’humiliation pour les uns et de domination comme d’enrichissement pour les autres, empêche tout projet de société visant un développement de l’île capable de donner naissance à une identité apaisée à la Martinique. Il observe, sans que soit réglé cet antagonisme, que la Martinique est passée d’une société coloniale à une société brutalement organisée sur le modèle occidental. On peut dire qu’elle a été violentée et elle se caractérise par une fragilité jusqu’ici incurable, tant elle subit les blessures du passé et du présent, lequel trouve sa raison dans l’absence d’une phase intermédiaire pour réussir son entrée dans la mondialisation, un autre passage aussi agressif. La Martinique d’un point de vue relation humaine doit faire que l’engagement politique ne peut plus reposer sur «une opposition quête d’identité et volonté de développement». Ressort alors la notion d’ «entité nationale» pour faire corps avec la réalisation d’un «Modèle Propre de développement, dans le cadre de la République (M.P.D.R)» d’après les propos de Thierry Ichelmann.
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