Lasotè
Un modèle d’économie alternative
L’agriculture paysanne du Nord-Caraïbe
Approche socio-anthropologique
A propos de l’ouvrage
Madame, Monsieur,
Les auteurs – Juliette SMERALDA et Isambert DURIVEAU – ont le plaisir de vous informer de la publication prochaine d’un ouvrage consacré à une forme d’agriculture très valorisée à la Martinique : celle du coup de main, qui est connue dans le Nord Caraïbe sous la désignation de Lasotè (et ailleurs, sous celle de koudmen, lafouytè, etc.)
Le projet d’écrire un livre sur cet objet a vu le jour en 2007. Les recherches effectuées dans la perspective de produire ce travail documenté ont exigé du temps et de la patience, l’ambition de l’ouvrage étant de structurer un savoir anthropologique, ethnographique, sociologique, culturel et cultural sur une technique du travail de la terre qui est bien plus qu’une simple technique : un système, que nous déclinons en termes de « civilisation lasotè ».
C’est la formule monographique qui a été privilégiée dans l’approche de la problématique traitée. Il s’agit de décrire quelques-uns des traits les plus caractéristiques du lasotè, qui nous font saisir « l’esprit » de cette civilisation.
La civilisation – entendue comme culture ‒, comporte deux aspects, selon Sorokin (1964): l’un intérieur, l’autre extérieur.
L’expérience intérieure relève du « domaine de l’esprit, de la valeur, de la signification » ; l’extérieur « se compose de phénomènes physiques ou organiques : objets, évènements, procédés, etc., « qui incarnent, incorporent, réalisent ou intériorisent l’expérience intérieure. »
Le titre de l’ouvrage sous-tend une approche comparative du lasotè. Il oppose en effet, de manière implicite, deux systèmes de production aux finalités diamétralement opposées. Le système plantationnaire et le système lasotè, qui ne se sont pas concurrencés sous le régime de l’esclavagisme, le premier ayant été souverain, sans avoir réussi à éliminer le second. C’est par ce procédé comparatif qu’est mis en lumière à la fois la structure de l’agriculture coloniale, dont le produit est destiné à l’exportation, et celle de l’économie vivrière, destinée à l’autoconsommation essentiellement.
La forme culturale du lasotè, qui est le soubassement même du rapport à la terre et au travail libre des Martiniquais est répandue dans toute la Caraïbe et même au-delà.
Nous vous proposons, si vous le souhaitez, de souscrire dès à présent à cet ouvrage unique en son genre, soigneusement documenté et mis en page. De cette façon, vous apporterez votre aide à sa publication, afin qu’il soit diffusé le plus largement possible, de manière à diffuser les savoirs qui circulent sur ce type d’agriculture, sur ses origines et sur sa signification culturelle. Les tirages dépendront des sommes recueillies ; celles-ci étant destinées au financement de l’ouvrage qui compte quelques 500 pages, de nombreuses images et photos, ainsi que des annexes.
Pour cela, il suffit de nous renvoyer le bulletin de souscription joint, accompagné du montant forfaitaire de 35€ – en indiquant le nombre d’exemplaires commandés à :
c/o Isambert Duriveau
360 Chemin Vié Mazi
97221 Le Carbet
Ce montant pourra être revu à la baisse, si les souscriptions le permettent.
Par avance, nous vous remercions chaleureusement et vous adressons, Madame, Monsieur, nos salutations les plus sincères.
Juliette Sméralda & Isambert Duriveau